Aimes-tu entendre des rumeurs ?

Je ne sais pas vraiment, c'est parfois bon enfant les rumeurs. Par exemple, je m'amusais à en lancer sur Dom' lorsqu'on était en mission ce qui l'agaçait puisque certains de nos coéquipiers me prenaient à la lettre. Mais je dis que tant que ça n'affecte pas la personne concernée, et que c'est pris avec le sourire, je ne suis pas contre. C'est vrai que plus jeune, j'aimais bien les écouter, je rigolais moins lorsqu'elles me concernaient. Mais avec le temps, on apprend à passer au dessus, après tout, la vie des autres ne devraient regarder personne.

As-tu peur que l'on découvre tes secrets ?

Evidemment. Si je me donnes du mal pour les garder ce n'est pas pour qu'on les trouve. Je n'en ai pas beaucoup de très honteux, mais c'est vrai qu'il y a certaines choses que je ne veux pas qu'on découvre sur moi. Vous savez personne n'est parfait, mais on essaye tous de refléter une bonne image de soi. Je sais réellement faire preuve de discretion quant à mes côtés sombres. Quelqu'un m'a dit une fois : Si toi-même tu n'as pas réussi à tenir ta langue sur ton propre secret, qui le fera?

Tics et manies

Lorsque je suis rentrée de mission, je me suis jurée d'arrêter de fumer. Il faut dire que j'étais une grande fumeuse, j'avais commencé très tôt, au lycée plus précisemment. Alors, je me tape tout les tics d'un ancien fumeur, jusqu'à même me mettre à trembler en état de stress. En plus d'être une guerrière, je suis avant tout une femme, lorsque j'ai du temps, j'aime bien prendre soin de moi, séduire et me faire plaisir. Je suis également très à cheval sur l'hygiéne et la propreté, et mon chez-moi est toujours impeccable. Je suis également excellente cuisiniére, ma spécialité? La gastronomie française et indienne (j'étais fiancé à un anglais d'origine indienne, forcément...). Je m'exprime beaucoup avec le visage, ce qui me donne parfois un air pas du tout sérieux. Je suis arrivée en Australie très jeune, suite au divorce de mes parents, à l'époque je ne parlais que le français, et j'avais eu beaucoup de mal à m'intégrer. Du coup, je dessinais beaucoup, et il m'arrive souvent de dessiner par manque de mots, j'ai vu beaucoup d'horreur en guerre.

Et ton ou tes secrets ?

Mon enfance n'a pas été très facile. Mes parents ont divorcé lorsque je n'avais que 5 ans et Tiphany trois. Mon père était un soldat français, je ne me rappelle pas de lui, souvent en mission ma mère devenait folle à l'idée que quelque chose lui soit arriver. Lors d'une mission annodine, il a perdu l'usage de son pied. Il a sombré dans l'alcool, ma mère n'a pas supporté et l'a quitté quelques mois plus tard en nous emmenant ma soeur et moi avec elle à Sydney. Elle s'est remariée avec un riche portugais vivant à Sidney, je n sais pas si elle a fait ce choix par faute de goût ou d'argent, mais cet homme nous a toutes fait beaucoup souffrir. Violent, mesquin, manipulateur, il lui arrivait parfois de nous battre lorsque nous n'avions pas de bonnes notes à l'école. Mes sentiments à son égards son très contradictoires, parce qu'avec du recul je me dis que je ne serais peut être pas la femme que je suis maintenant.

L'histoire du personnage

F R A N C E• « Et tes filles? Tu as pensé à tes filles!!!! TIENS 3 mois de loyer pas encore payé ! A cause de toi on va se retrouver à la rue à cause de tes conneries ! » criait maman. Tiphany et moi étions couché depuis un moment, mais ses cries avaient fini par nous réveiller. Je n'avais que 5 ans, mais je me rappelle être parti rejoindre ma petite soeur dans son lit de bébé, la serrant fort contre moi. Elle pleurait, je pleurais aussi mais je tachais de le faire moins fort comme pour lui donner le bon exemple. J'ai très peu de souvenir de mon père, seuls quelques photos que maman a gardé me permettent de ne pas oublier ce grand beau brun. Il avait sombré dans l'alcoolémie après avoir perdu l'usage de son pied en tentant de sauver un bébé lors d'une mission humanitaire au Somalie.Papa a toujours été un héro pour moi. Malgré leur divorce et la distance, il continuait de nous appeler tout les jours. J'ai à l'adolescence préféré rompre tout lien qui nous unissait.

Lorsque ma mère s'est remarié, son nouveau mari et elle ont choisi pour ma soeur et moi une éducation stricte avec des valeurs justes. C'est donc tout naturellement qu'à mes treize ans, je quittais l'école catholique de Sidney pour un collége millitaire grâce au statut haut placé de beau-papa...


A U S T R A L I A Contrairement à ma soeur, j'ai adoré le camp millitaire. De nature sportive, très attachée à ma patrie, j'ai continué l'armée là où elle a préféré aller à la faculté de lettre de Sidney. Beaucoup de mes anciens camarades de classe ont continué aussi. Déjà à l'époque on me connaissait comme spécialiste du combat rapproché, j'ai très vite su tirer profit des armes aussi. Quelques mois après m'être engagée, maman et mon beau-père sont reparti s'installer en Europe pour une retraite paisible. Je n'ai plus vraiment contact si ce n'est de maigre courriel qui m'arrive pour les fêtes de fin d'année. « Et bien les filles, je crois qu'on va pas s'ennuyer cette année. » lançais-je à mes coéquipières, en voyant la meute de canon qui montait dans l'avions directions la russie. Nous étions prêt de 100 soldats à quitter l'Océanie pour la Russie. Je sortais d'une relation douloureuse, des fiançailles qui se sont mal passé pour des problémes de religions. « On ne t'a jamais dit que c'était mal élévé de cracher par terre.» Dis-je en allant m'assoir prêt de lui. Lui c'est Dominic, j'en suis presqu'instantannément tombée amoureuse. Grand gaillard aux yeux bleus, musclés jusqu'aux dents, sens de la répartie bien défini. Comment ne pas tomber sous le charme? Malheureusement pour moi, monsieur était fidéle, il n'a jamais eu idée des sentiments que j'éprouvais à son égard.

Si de nature je suis une grande séductrice au bataillon, je n'ai jamais été interessé par le statut de briseuse de couple. Je me suis donc contenté de celui de meilleure amie. Sur le camps, l'ambiance était bon enfant. De nature peu bavarde, Dom' n'aimait se confier qu'à moi et j'aimais en quelques sortes cette exclusivité. Je n'étais pas loin lorsque les Russes ont tiré, les choses se sont passés tellement vite que jusqu'à présent j'ai du mal à me remettre des émotions. Je sais juste que Dominic était un peu devant, et qu'aux premiers coup de feu, Meredith m'a tiré vers le côté sans que je ne puissse me rendre vers lui. Les tirs étaient d'une violence extréme, on nous ordonna de reculer. Je voulais aller vers lui, mais on m'y empêcha. J'ai pris congé pour me rendre à ses funérailles. C'est toujours très difficile de perdre quelqu'un qu'on aime, mais lorsque face à sa mort on se sent impuissant, on est rongé par la culpabilité jusqu'aux os. J'ai vu cette dite Lilly, dévastée par le chagrin, j'aurais voulu lui dire quelque chose, mais quoi? Je préférais me faire discréte contrairement à mes autres coéquipiers.

Le retour sur le camps n'a pas été très facile, mais je devais me ressaisir au nom de ma patrie. J'ai combattu comme un bon soldat, et puis il m'a eu vent de cette histoire d'échange qui supposait que Dominic était encore en vie. Je n'ai pas hésité à la nouvelle, une fois mon congé pris je me déciderai à aller voir Lilly pour la mettre au parfum...