Aimes-tu entendre des rumeurs ?

Les rumeurs c'est un peu ma vie. J'adore ruiner la réputation des gens. Des que j'entends un potin, je me dois de creuser. C'est vitale comme truc. Je suis capable de faire preuve d'une imagination débordante pour nuire à quelqu'un. Il ne vaut mieux pas me chercher, car je dis rien mais je retiens. J'ai toujours joué sur la vérité, alors mentir ne me gêne pas, même si cela peut avoir de graves conséquences. Je m'en fiche. On peut lancer des rumeurs sur moi, aucun soucis ! Par contre, je rends au centuple, alors garre à vos fesses !

As-tu peur que l'on découvre tes secrets ?

Honnêtement je m'en fiche. De toute manière, trouver des preuves par rapport à mon secret, c'est vraiment pas gagné ! Alors je nierais toujours, même au pied du mur. Allez-y les gars, balancez, mais ne me cherchez pas trop quand même, vous risqueriez de le regretter !

Tics et manies

J'adore changer ma coupe de cheveux, ainsi que sa couleur. Blond roux ou brun, peut importe, j'adore le changement ! J'ai aussi la fâcheuse habitude e dévisager les gens, de façon à les mettre mal à l'aise. Au début, les habitant de Greatwist me trouvaient franchement bizarre. Mais au final, après 7 ans passés ici, ils ont finis pas s'habituer. Il parait que je suis lunatique et violente aussi. Si vous voulez hein ! C'est vrai que je peux passer de la joie à la colère en un quart de seconde mais bon, je trouve pas ça très extraordinaire !

Et ton ou tes secrets ?

Mon secret ? Vous êtes curieux dis donc ! Bon allez, j'vais vous aider un peu... on va dire que je trempe dans des trucs pas très légal. Ca vous suffit ?

L'histoire du personnage

« Tu m’adoptes ? Vraiment ? » Les yeux pleins d’espoir, Marie-Rose regarda le grand homme brun devant elle. Orpheline depuis sa naissance, elle avait toujours vécut dans son orphelinat. Or, depuis bientôt un mois, un homme venait lui rendre visite. Actuellement, elle n’avait que 10 ans, mais elle était dotée d’une détermination à toute épreuve, ainsi qu’une faculté extraordinaire pour embobiner les gens… Et pour le combat. Elle avait posé de nombreux problèmes à l’orphelinat d’ailleurs, avec sa manie de provoquer les garçons, même plus grand qu’elle. Ça se finissait toujours à l’hôpital. Pas pour elle hein, mais pour eux. C’est pour cela que personne ne voulait d’elle. Trop dangereuse paraît-il. Certains disent même qu’elle est un peu instable mentalement. L’homme, lui, ne pense pas cela. Lui, ce qu’il voit, c’est son fort potentiel. En grandissant, elle s’améliorerait…et cela l’arrangeait grandement. Il sourit donc à la petite et lui répondit d’une voix grave. « Oui, vraiment. Dorénavant tu t’appelleras Marie-Rose Charline Campbell. »

(…)

Rose regarda l’homme en face d’elle. Il était plutôt mignon, avec ses cheveux un peu bouclé et son corps fin. Il portait une petite paire de lunettes, lui permettant certainement de mieux voir ce qu’il était en train de lire. Mais ce n’était pas pour constater la beauté du garçon que Rose était là. Non, en vérité, le jeune homme en face d’elle était psychologue. « Mon père est mort. » L’homme, qui se nommait Evan, releva la tête et fixa la jeune femme blonde en face de lui. Cela faisait vingt minutes qu’il attendait qu’elle ouvre la bouche. « Je sais. » « Ça me fait mal. » Une larme coula sur la joue de la demoiselle, et elle l’essuya d’un geste rageur. Seulement, d’autres suivirent bientôt. Son père l’avait lâchement abandonné. Elle devait s’occuper de ses affaires et de sa petite sœur seule désormais. Elle allait faire comment hein ? Rose craquait, elle le savait. Mais elle le sentait, elle pouvait se confier à ce jeune homme. Alors elle raconta, essuyant encore et toujours ses larmes. Elle détestait pleurer. Lorsqu’elle conclut son récit, l’homme savait tout de sa vie. Du début jusqu’à la fin, le moindre détail. Elle n’avait rien omit. Il s’était tût tout le long, écoutant patiemment la jeune femme de l’autre côté de son bureau. Il ne laissa rien paraître, mais son récit le touchait. Il fit donc simplement son travail, durant un mois. Toutes les semaines, elle venait. Elle pleurait, elle racontait. Il écoutait. Encore et toujours. Puis la peine s’atténua, et les séances s’arrêtèrent. Alors, ils commencèrent un autre genre de relation. Restaurant, sortie, café, bar… puis un baiser échangé après un bon mois, et le début du conte de fée.

(…)

« Fais gaffe à comment tu la traites, Johnson. J’hésiterais pas à te tuer si tu lui faisais du mal. » Evan ne releva même pas le regard. Les menaces de Jackson, il y était habitué désormais. Il préférait se taire, cela ne servait à rien de répondre à un idiot pareil. Ses menaces, il était capable de les mettre à exécution, mais Evan s’en fichait. Entre eux, c’était de la haine totale. Tous les deux aimaient Rose, mais pas de la même façon. Pour Jackson, c’était sa sœur jumelle. Ils étaient très proche, et avaient même était amant. Mais c’était terminé. Evan lui, considérait la jeune femme comme l’amour de sa vie. Et ce n’était pas un imbécile comme Jackson Amanelli qui allait gâcher ça. « Je suis prête Evan ! » L’homme releva alors la tête, et un doux sourire prit place sur son visage. Rose était juste à couper le souffle dans sa somptueuse robe noir. Il s’approcha d’elle, l’enlaça par la taille et lui déposa un chaste baiser sur les lèvres. « Tu es magnifique ». Ils se regardèrent un moment dans les yeux, puis se décidèrent à partir. « Ne t’inquiète pas si on rentre tard Jack’ ! » Rose envoya un baiser volant à son jumeau de cœur, et suivit Evan jusqu’à la porte. Ce dernier, juste avant de quitter, la maison, lança un sourire victorieux à Jackson. Ce n’était pas ce soir qu’il pourrait mettre ses menaces à exécution. Ce dernier, furieux, jura en frappant la table de son poing. C’est à ce moment qu’arriva Queen, la petite sœur de Rose. En le voyant, elle écarquilla les yeux de frayeur et se précipita vers sa chambre pour s’enfermer à double-tour. Jackson lui, sortit du luxueux ranch qu’ils habitaient tous les quatre et se dirigea vers les écuries, afin de se calmer grâce à une ballade à cheval.