PROLOGUE

La famille Kičma accueillit en son sein une jolie petite Anzhelina Svetlana un matin de mai fleuri. Le cinq pour être plus précis même. Jakin et Jana étaient les parents heureux d'une jolie petite fille. Jana aurait du soupçonner quelque chose de son mari. Dès le moment où il proposait « Calamity » comme deuxième prénom. Mais non, aveuglée par le bonheur de devenir mère, Jana ne fera que refuser ce second prénom. Installés dans une petite maison à Moscou, la famille se débrouille comme elle peut.

TOUTE HISTOIRE D'HORREUR A UN DEBUT

ATTENDEZ UN PETIT PEU! Jakin Kičma. Oui ça vous dit quelque chose? Non? Oh allez, les connaisseurs au moins! Jakin Kičma fut l'un des plus grand tueurs en série que la Russie ait connu. Ses victimes n'avaient pas plus de dix - huit ans et il prenait un malin plaisir à les torturer puis les violer pour finalement les tuer. Tout ça dans la cave avec son épouse et la fille à l'étage en train de manger. La jolie Anzhelina n'a jamais manqué de rien pourtant. Certes sa famille n'avait pas énormément d'argent, mais madame Kičma trouvait toujours le moyen de ramener de l'argent sur la table alors que Jakin passait son temps dans la cave à soi disant construire des maquettes d'avion qu'Anzhelina et sa mère ne devait pas toucher.

LA NAISSANCE D'UNE ETOILE

Rapidement la jeune fille découvrira un talent pour la poésie et l'art. Madame Kičma qui est la seule à ramener de l'argent à la maison fera toujours tout pour que sa petite fille ait tout ce dont elle a besoin. Même si ça entraîne parfois des conversation assez violentes avec Jakin. Mais au final, le bien être d'Anzhelina est toujours celui qui prime. Et de fil en aiguille c'est la danse qui s'impose à elle comme une évidence. Elle pratique cet art le plus possible. Ses pieds sont tout pleins de bleus, mais que dire. Elle aime ça! Peut on vraiment lui en vouloir? Au moins elle a trouvé sa passion et la pratique jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à la perfection. Idéal qu'elle recherche depuis ses plus jeunes années.

LA CHUTE EST RUDE

Malheureusement le soir de ses onze ans va tout changer, alors qu'elle est seule chez elle et entend du bruit à la cave elle y descend et découvre l'horreur. Des cadavres de femmes, mutilés, violés ... et au milieu ... une femme encore vivante. Suppliant la petite de l'aider. Anzhelina recule et remonte l'escalier à toute vitesse, malheureusement, un peu trop vite car elle chute et tombe dans les pommes. Elle reprend conscience à l'hôpital, sa mère est à ses côtés en larmes. Elle demande à voir son père mais on le lui refuse. Elle apprendra par la suite que son père a été obligé d'appeler les secours, qu'entre la protection de son secret de tueur en série et la vie de sa fille c'est cette dernière qu'il a choisi. Et ce contre tout attente vu l'avis des profilers qui suivaient son « travail » depuis déjà un bon moment. Mais il a mit fin à ses jours au moment où la police pénétrait dans la maison.

LA DOULEUR CONSUME UN ÊTRE COMME UNE ALLUMETTE

Après cet évènement à l'école Aarya était traitée en pestiférée, elle était la fille du tueur en série après tout. Tout le monde se moque d'elle, ou la prend pour une psychopathe un peu comme son père. Et c'est à ce moment là qu'elle a commencé à développer un sentiment de haine pour l'être humain. Son seul échappatoire étaient ses pointes de danse. Art qu'elle pratique jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à ne plus sentir ses jambes. Elle n'a plus aucune vie sociale. Plus personne ne veut la côtoyer de toutes manières. Mais malheureusement le ballet national de Moscou lui fermera les portes à cause de son nom de famille : Kičma.

LA DOULEUR TE CONSUME COMME UNE ALLUMETTE

Après cet évènement à l'école Anzhelina était traitée en pestiférée, elle était la fille du tueur en série après tout. Tout le monde se moque d'elle, ou la prend pour une psychopathe un peu comme son père. On l'insulte, on la frappe, on lui crache dessus. Mais ceux qui lui font encore plus peur c'est les adorateurs de son père qui la vénèrent comme une déesse. Elle voudrait l'être uniquement pour son art. Pas pour les actes de son père. Et c'est à ce moment là qu'elle a commencé à développer un sentiment de haine pour l'être humain. Son seul échappatoire étaient ses pointes de danse. Art qu'elle pratique jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à ne plus sentir ses jambes. Elle n'a plus aucune vie sociale. Plus personne ne veut la côtoyer de toutes manières. Mais malheureusement le ballet national de Moscou lui fermera les portes à cause de son nom de famille : Kičma.

LE PHENIX RENAIT DE SES CENDRES

A ses douze ans sa mère et elle fuient en Australie où elles troquent le nom de famille Kičma pour Archfield et Anzhelina se présente sous son second prénom : Svetlana. La jeune fille entre rapidement dans le ballet national et y évoluera rapidement gagnant en expérience à vue d'œil. Mais ... elle a toujours ce côté pervers et se met à enchaîner les hommes (comme les femmes) sans se préoccuper du lendemain. Pourquoi? Qui peut réellement le savoir … est ce qu'il reste en elle des vestiges de l'esprit torturé et pervers de son père? Peut être bien. Ou alors, elle ne veut juste pas s'engager émotionnellement. Elle poussera le vice jusqu'à réitérer une demande de "stage" au ballet national de Moscou et sera cette fois ci acceptée avec joie.. La jeune Anzhelina Kičma n'a rien à voir avec Svetlana Archfield à leurs yeux et a un avenir dans la danse des plus prometteurs, alors … pourquoi s'en passer? Elle en profite puis revient à Greatwist auréolée de succès. Son nom est sur toutes les lèvres des amateurs de ballet. Elle a sa manière à elle de danser. Une espèce de rage mélangée a une mélancolie extrême. Mais surtout! Un professionnalisme à toute épreuve. Elle n'hésitera pas a répéter des nuits entières certaines parties de chorégraphies dans le seul but d'obtenir la perfection.

LA PLUME ATTEND DE QUOI ECRIRE

Maintenant qu'elle a 31 ans, Svetlana laisse sa mère à Moscou et revient à Greatwist, un endroit qui l'a apaisée et où elle se sent chez elle. Elle a ouvert il y a peu une école de danse pour toutes les personnes que ça peut intéresser et elle marche plutôt bien. Elle aimerait pouvoir faire confiance aux autres. Les apprécier et ne pas se méfier. Mais n'y arrive pas. C'est trop difficile, elle sait comment est l'être humain. Elle a l'exemple de son père. Elle a l'exemple de ceux qui l'ont brimée. Elle essaye d'avancer, mais cette histoire, ce passé est comme un poids qui la tire en arrière alors elle s'applique à apprendre à ses élèves à se dépasser à se libérer de ce qui les retient au sol. Déjouer la gravité. Tout le monde en a toujours rêvé. Elle en premier.